Inutile de chercher un lien rationnel entre l'écologie et l'escroquerie : le mot escrolo a été forgé dans une optique de dénigrement en se basant sur la proximité phonétique entre le préfixe éco- et le mot escroc, proximité tout à fait approximative puisque le second terme comporte tout de même deux phonèmes consonnes en plus. De la même manière, le jargon de la fachosphère puise dans le vocabulaire de la luxure pour désigner les journalistes (cf °journalope°, de salope) ou dans celui de la scatologie pour la gauche (cf °gauchiasse°, de chiasse), tout cela étant parfaitement interchangeable (cf merdia, où le monde des journalistes croise celui de la scatologie).

Il est toutefois possible de voir converger l'escroquerie et l'écologie : en entrant dans l'esprit des climatosceptiques. Dernier exemple en date, le 23 septembre 2025, à la tribune de l'ONU, Donald Trump :

« Le changement climatique, c'est la plus grande arnaque jamais perpétrée dans le monde. » (En anglais dans le texte : "Climate change is the greatest con job ever perpetrated in the world. »)

« L'empreinte carbone est un canular inventé par des personnes mal intentionnées, qui nous mènent tout droit vers la destruction totale. » (En anglais dans le texte : « The carbon footprint is a hoax made up by people with evil intentions, and they're heading down a path of total destruction. »)

Quand celui qui mène une croisade obscurantiste contre la science (notamment celle qui étudie le climat) affirme que la défense de l'environnement est basée sur une arnaque, il y a de grandes chances pour que cela soit faux.